La recherche sur la marijuana restera limitée avec la décision de la DEA

Un ancien haut responsable de la DEA a déclaré que Sessions était « catégoriquement opposé » à autoriser les chercheurs à augmenter le nombre de producteurs dans le pays. Cette décision a effectivement stoppé les plans visant à autoriser davantage de producteurs en 2017, affirmant qu’autoriser trop de producteurs mettrait le pays en danger de violer un traité international de 1961. La décision de la DEA continuera probablement à limiter la recherche et le développement sur le cannabis.

Bien que la décision soit décevante pour certains réformateurs de la marijuana, elle met en évidence la complexité politique croissante de la politique de la marijuana aux États-Unis. Cela montre que l’industrie du cannabis est de plus en plus compliquée et polarisée – malgré l’utilisation généralisée de la marijuana comme drogue récréative. De plus, le Dr Orrin Devinsky, neurologue au Langone Medical Center de l’Université de New York, a plaidé pour des restrictions de recherche sur la marijuana plus assouplies. Actuellement, le seul producteur de marijuana sous licence fédérale est l’Université du Mississippi. Mais il dit que davantage de recherches pourraient aboutir à une marijuana de meilleure qualité, ainsi qu’à différentes souches.

La DEA a également reconnu que l’industrie de la marijuana a longtemps lutté contre le manque de financement de la recherche. Avec une nouvelle règle, l’agence espère ouvrir la recherche sur le médicament. En vertu de la Convention unique, la DEA est tenue de mener des recherches sur les substances contrôlées d’une manière qui protège la santé et la sécurité publiques. Cependant, il ne peut confier ses fonctions à une autre agence ou à un entrepreneur privé. La nouvelle règle permettra à la DEA de faire ces travaux plus efficacement.

La décision de la DEA permet aux chercheurs de continuer à mener des études sur la marihuana et d’autres drogues liées à la marijuana. Bien que la DEA ait statué qu’un chercheur ne peut être exempté de l’enregistrement cannabis drogue en vertu de la CSA, elle n’exclut pas de lui accorder une licence sanctionnée par l’État pour cultiver de la marihuana. La recherche sur la marijuana reste limitée en raison de l’absence d’une telle autorisation.

Le nouveau mémo DEA est le dernier rebondissement d’une longue bataille juridique impliquant le cannabis. Cela a empêché la DEA d’approuver les cultivateurs et a suscité des questions sur un accord de recherche existant avec l’Université du Mississippi. Alors que Sisley s’est battu pendant des décennies pour rechercher les avantages de la marijuana, il n’a jamais imaginé les batailles avec les universités et le labyrinthe juridique compliqué auquel les scientifiques seront confrontés pour étudier la drogue.

Alors que la décision de la DEA est un coup dur pour la communauté réformatrice, c’est une opportunité politique pour le prochain président. Alors que de nombreux partisans de la réforme de la marijuana auraient aimé voir la marijuana reportée lors de l’entrée en fonction de la prochaine administration, la décision de la DEA est une conséquence involontaire de la politique actuelle. La politique de la marijuana est schizophrène et sclérotique. Des changements pour résoudre les problèmes créés par la politique contradictoire sont essentiels.

La décision de la DEA pourrait amener le gouvernement fédéral à reconnaître la valeur médicale de la marijuana. Cela pourrait ouvrir la porte à davantage de recherches, permettant à l’industrie d’exporter des produits à base de cannabis à travers les frontières des États et d’assouplir les restrictions bancaires. Cela pourrait également fournir des protections à la population active dans les industries liées à la marijuana. La Conférence nationale des législateurs des États a déposé une résolution la semaine dernière exhortant le Congrès à retirer la marijuana de la classification de l’annexe I et à permettre aux scientifiques de mener leurs études sur la drogue.

La nouvelle décision de la DEA signifie également que les chercheurs ne peuvent pas accepter de cadeaux ou de financement de recherche de l’industrie du cannabis. Cela pourrait être considéré comme du blanchiment d’argent ou une aide à une activité criminelle. Les chercheurs ne peuvent pas accepter de financement de recherche https://www.ministryofcannabis.com/fr/growing-cannabis de l’industrie du cannabis à moins qu’ils ne puissent prouver les avantages médicaux potentiels de la marijuana. De plus, il est peu probable que la décision de la DEA modifie les lois fédérales concernant la marijuana. Cependant, il s’agit d’un pas en avant significatif dans le domaine de la recherche sur la marijuana.

La décision de la DEA limitera la quantité de recherche sur la marijuana disponible pour les consommateurs. À l’heure actuelle, seuls trois centres de recherche sur la marijuana sont approuvés par le gouvernement fédéral. La DEA continuera inévitablement à restreindre la disponibilité du médicament. Tant que la DEA empêchera le gouvernement fédéral d’autoriser davantage de sites de culture, la recherche et le développement du cannabis resteront limités. Et c’est un grand pas dans la bonne direction. Les États-Unis doivent saisir cette occasion pour prouver la valeur médicale de la marijuana, c’est pourquoi la recherche sur le cannabis est cruciale.

Bien que la DEA reconnaisse que la règle est conforme à la loi sur la procédure administrative (APA), il n’est pas tout à fait clair comment la DEA traite l’urgence de santé publique de la maladie à coronavirus 2019. Par exemple, il n’a pas encore défini le cannabis de haute qualité. La DEA n’a pas défini la composition chimique exacte du cannabis de haute qualité et n’a pas encore déterminé la norme de recherche et de développement. Un producteur potentiel doit s’inscrire auprès de la DEA avant de pouvoir fournir de la marijuana pour la recherche. Cependant, les producteurs ne peuvent cultiver que ce qui est autorisé dans le protocole de recherche.